Christian Gillet : Le Département de Maine-et-Loire a voulu rénover sa relation avec les SAD car, avec la tarification horaire, on arrivait au bout d’un cycle.
Notre schéma autonomie prône une priorité pour le domicile mais l’attractivité de vos métiers a diminué au fil du temps. En rémunération, mais aussi en complexité des conditions de travail. Le CPOM a été fait en un temps record pour permettre une amélioration de la rémunération
En Maine-et-Loire, on anticipe l’avenant 43 pour créer des métiers plus attractifs
Marie-Pierre MARTIN : notre stratégie autonomie requiert que vous, salariés du domicile, vous restiez motivés, formés et avec un soutien matériel. La convention avec la CNSA va permettre d’agir sur ce soutien. L’évolution de la vie à domicile passe par des nouvelles formes d’habitat partagé ou inclusif : ces innovations requièrent un accompagnement sur mesure.
Mireille BESNARD : la classification de nos métiers n’avait pas évolué depuis 2002. Depuis, les pratiques professionnelles ont beaucoup bougé… mais pas les rémunérations. On était au bout d’un système.
Dans la durée, on ne peut pas demander aux métiers du domicile de se renouveler sans revoir leur rémunération. L’avenant 43 et sa mise en œuvre anticipée en Maine-et-Loire sont une très bonne nouvelle, très attendue des professionnels.
L’avenant 43, c’est un nouveau système, on va pouvoir évoluer dans une grille en fonction de l’expérience professionnelle et de la formation.
Cela va permettre aussi de valoriser le métier pour les futures salariées et de redevenir attractifs. L’attractivité.
On avait besoin de parcours professionnels : l’avenant 43 nous les donne.
Une forte implication des intervenantes à domicile dans la crise
