02 41 66 27 66

Témoignage : Ma liberté en fauteuil !

Il y a 29 ans, au moment de ma naissance, j’ai manqué d’oxygène. Alors mes jambes n’ont jamais pu fonctionner et je suis devenu infirme moteur cérébral. Mais cela ne m’a jamais empêché de mener une vie active et épanouie.

Une fois dans mon fauteuil, c’est la liberté, je peux tout faire ! Je crois que je préfère n’avoir connu que le handicap, c’est sûrement plus simple à accepter.

Toute mon enfance, j’ai été scolarisé en Institut d’Education Motrice (IEM). Sur place, je bénéficiais à la fois de la classe et d’un suivi médical. J’ai ensuite fait mon collège dans un établissement classique avant de retourner en IEM.

Aujourd’hui, je vis dans un studio accolé à la maison de ma mère. Ce studio m’offre de l’autonomie parce qu’il est parfaitement adapté à mon handicap : lit médicalisé, meuble à ma hauteur… Ma mère est là pour m’aider pour les courses et pour me coucher.

Mon quotidien s’organise autour des visites quotidiennes d’Anjou Accompagnement, matin et midi. Les intervenantes sont là pour me lever, faire ma toilette, m’habiller et m’installer sur mon fauteuil. Avec Laurence, Sophie et Mégane, on plaisante, on rit et ça fait du bien. Au-delà de l’aide technique qu’elles m’apportent, on apprend à se connaitre et elles me transmettent de la joie.

 

Thomas

Adhérent d’Anjou Accompagnement

Depuis 2022, je suis engagé en tant que bénévole à l’APF-France handicap (Association des Paralysés de France). Là-bas, je participe à plein d’actions différentes : témoignages, lutte contre l’isolement, récolte de fonds Je suis aussi élu au conseil départemental de l’association. À travers cet engagement, je m’épanoui et je me sens utile. Et puis, s’il n’y avait pas de bénévole, on ne ferait pas grand-chose dans notre société !

Dans Ia vie, j’ai une passion qui ne me quitte pas depuis mes 7 ans : le foot en fauteuil ! Je participe à des tournois à l’étranger et je rêve d’assister à la coupe du monde en Argentine.

De nature sociable, je n’aime pas rester chez moi, j’ai besoin d’être occupé et de voir du monde. Parfois je sens le regard des autres sur moi mais ça n’a pas d’importance. La seule chose que je ne supporte pas, c’est d’entendre « Oh le pauvre ! ». Il n’y a pas de raison d’avoir pitié de moi : ma vie est passionnante parce que j’ai décidé de la rendre passionnante et parce que j’ai choisi de ne pas pleurer sur mon sort.

Thomas