La santé mentale, est un état de bien-être régulé par l’humeur, les émotions et les interactions avec le monde.
Au même titre que la santé physique, il est essentiel d’en prendre soin.
Afin de garder le moral au beau fixe, voici quelques astuces, à adapter bien sûr, en fonction de ses besoins, de ses habitudes de vie, de son environnement et de son entourage.
LES SIGNAUX D’ALERTE D’UNE SANTÉ MENTALE EN BERNE
Au fil des jours et des évènements, l’humeur et les émotions varient. Ressentir ponctuellement de la colère, de l’angoisse ou de la tristesse peut être désagréable mais est pourtant nécessaire !
La souffrance psychologique réactionnelle à un évènement de vie est normale.
Alors quand faut-il s’inquiéter ? Comment déceler des troubles dépressifs ou anxieux ?
– Si la tristesse et l’humeur dépressive persistent pendant plus de deux semaines.
– En cas d’anhédonie c’est-à-dire lorsque l’on ressent une perte d’intérêt ou de plaisir.
– Parfois c’est le corps lui-même qui parle : douleurs, troubles du sommeil, pensées intrusives négatives, perte d’appétit…
LA BOITE À OUTILS D’UNE BONNE SANTÉ MENTALE
– Adopter la meilleure hygiène de vie possible à travers l’alimentation, l’activité physique et le sommeil.
– Oser demander de l’aide quand le besoin se fait sentir. Les intervenantes sont là pour m’écouter, elles peuvent aussi me rediriger vers la psychologue de l’Association.
– Prendre quelques minutes pour ralentir ma respiration ou écouter une musique apaisante en cas de situation stressante.
– Favoriser le lien social : la relation aux autres est primordiale pour entretenir des instants de bonheur, de partage et de joie. Il est aussi essentiel de s’entourer de personnes bienveillantes.
– Ne pas s’oublier et prendre du temps pour soi. Et si je me mobilisais sur une activité qui me plaît ou sur une ancienne passion ?
– Établir une liste de gratitude en y notant les joies quotidiennes (l’odeur de la boulangerie, une discussion avec un proche, le sourire de mon intervenante…)
« Lorsque les tracas s’accumulent et que les traumatismes enfouis se réveillent, il faut en parler à un proche, une intervenante ou un professionnel de santé. Mais c’est parfois plus simple de s’adresser à une psychologue qui est une tierce personne, en dehors de son cercle de proche. La psychologue offre une écoute active, elle aide à poser des mots sur les maux et à débloquer certaines situations. »
Marthe Fazilleau, psychologue à Anjou Accompagnement,
propose des consultations gratuites aux adhérents et aux aidants qui en ont besoin.
