« Je m’appelle Stéphane j’ai 54 ans
et je suis à la fois aide-soignant et auxiliaire de vie à Anjou Accompagnement »
« J‘ai commencé ma vie professionnelle comme recruteur dans une agence d‘intérim parisienne. Au bout de 14 ans je voulais changer de voie professionnelle et j‘ai quitté mon poste.
Je suis revenu sur ma terre natale à Angers où ma mère, veuve et atteinte par la maladie d‘Alzheimer, avait de plus en plus de difficultés à vivre seule. Alors je me suis installée chez elle et je me suis occupé d‘elle, je l‘ai stimulé intellectuellement, et, surtout, j‘ai atténué sa solitude. J‘ai découvert la fragilité et, sans en avoir conscience, j‘ai fait le boulot d‘un aide à domicile ! Pendant cette période, je me suis aussi beaucoup occupé d‘un enfant polyhandicapé. J‘étais très à l‘aise avec le handicap et je m‘épanouissais dans cet accompagnement.
Parallèlement, j‘ai réalisé un bilan de compétences qui m‘a conduit vers le métier d‘aide–soignant. En 2007 j‘étais diplômé.
Quelques temps après, j‘ai rejoint Anjou Accompagnement et j’ai commencé à exercer avec plaisir mon nouveau métier. L‘organisation du travail en tournée du matin et du soir rend impossible les temps pleins, alors je suis resté à temps partiel pendant 9 ans. En 2019, l‘Association m‘a proposé de compléter mon temps de travail avec des missions d‘auxiliaire de vie sociale auprès de personnes en situation de handicap. Ce milieu m‘était familier et je l‘appréciais, j‘ai donc suivi une formation pour faire des aspirations endotracheale et je me suis lancé avec les Equipes Spécialisées Handicap.
C‘est très riche d‘exercer ces deux métiers, leurs approches sont complémentaires : l‘aide–soignant vient pour un acte précis, il apporte sa technicité alors que l‘auxiliaire de vie fait un travail d‘accompagnement sollicitant des qualités humaines particulières. Les accompagnements que je fais concernent un public très varié et me permettent d‘être un soutien aux familles.
Désormais, et après plus de trois ans, je suis très satisfait, je ne regrette pas ce choix. J‘avais besoin d‘un nouveau défi. Je remercie mon infirmière coordinatrice qui m‘a encouragé dans cette voie. »
Stéphane